Voler sans contrôle aérien à partir du 3.11.2022 en Allemagne

Pour la mise en œuvre, certains accords doivent encore être conclus. Nous nous attendons en particulier à ce qu'il y ait toujours une obligation de tenir un registre et à ce que des redevances soient perçues pour chaque atterrissage. Comme on peut s'y attendre, ces deux aspects seront considérés par les autorités aériennes comme relevant de la responsabilité de l'exploitant de l'aérodrome, ce qui est d'ailleurs dans son intérêt existentiel en raison des taxes d'atterrissage.
Le profil professionnel du contrôleur aérien actuel va se transformer en facility manager et en administrateur informatique. S'il encaisse aujourd'hui les taxes d'atterrissage et les frais de carburant, gère une caisse et annonce la direction de la piste, il exploitera et surveillera à l'avenir, en plus de la gestion quotidienne de la piste et des installations, aussi bien le système ALIS commandé par le vent et par radio que le logging automatique. Cela peut également se faire depuis le home office.

Les heures d'ouverture de l'aérodrome s'élargissent brusquement à SR-SS, au bénéfice de tous. Les pilotes ne sont pas les seuls à pouvoir voler davantage et les écoles de pilotage à réaliser un chiffre d'affaires plus élevé. Ce sont surtout les responsables des aérodromes, généralement les communes environnantes, qui ressentent un soulagement, car les aérodromes deviennent immédiatement rentables.

Les modèles de location basés sur la reconnaissance automatique du temps d'utilisation sont dans la tendance de la numérisation en raison de leur fiabilité et de leur précision. Cela vaut depuis longtemps pour les systèmes de péage et la location de machines complexes, ainsi que pour l'affrètement d'avions. Cette tendance ne s'arrêtera pas aux créneaux horaires utiles enregistrés dans les aéroports.

Il est probable que les aérodromes régionaux auront une plage horaire centrale occupée pendant laquelle la station-service sera également ouverte. En outre, pendant les heures creuses, il y aura une exploitation autonome de l'aérodrome sans occupation de la tour. Pendant ces heures, l'aérodrome exigera par règlement intérieur que les propriétaires des avions qui décollent et atterrissent assument la responsabilité des inscriptions électroniques dans le carnet de vol. Une obligation de déclaration manuelle par boîte à fiches ou site web serait envisageable, mais à l'ère de l'Internet des objets, elle n'est plus d'actualité et n'est pas non plus suffisamment précise et sûre.
Nous attendons des aérodromes qu'ils exigent des propriétaires d'avions un équipement « AUTOLOG » tel que le charterware et un contrat de client régulier pour pouvoir utiliser les temps de vol autonomes. Sans ce type d'équipement embarqué, l'utilisation du temps de vol se limitera à un passage à la tour de contrôle et à un paiement en espèces.